Sortie de “Factory”, le nouvel album de No Money Kids le 26 novembre prochain
Du rock lo-fi au blues électronique, No Money Kids défie les normes et nous embarque pour un road-trip électrique avec leur nouvel album “Factory”.
Motels miteux, néons clignotants, souvenirs dans le rétroviseur, le duo fonce à vive allure sur une route oubliée dévalée de nuit, l’horizon en cinémascope. Inspirés autant par The Kills, Beck ou Sparkelhorse, que par Junior Kimbrough et Robert Johnson, les Kids sculptent un electro-blues addictif, des morceaux indie-pop lancinants et douloureux traversés par un rock rauque et vibrant, alternant ballades vertigineuses et hymnes garage, à coups de guitares hargneuses et d’arrangements électroniques.
Après 3 albums en 4 ans, une multitude de placements dans des films et séries, et un never-ending tour de près de 300 concerts mis en pause par une pandémie mondiale, No Money Kids ne se contente pas de bégayer son art. Le duo met une nouvelle fois à l’œuvre son sens de la mélodie et du rythme contagieux pour un nouveau long-format, homemade, do-it-yourself, sans détours ni superflu.
Personnages en souffrance, sur la brèche, en instabilité sociale, affective, les Kids font vivre dans leurs textes la marge et les oubliés. Leur nouvel album « Factory » affole l’aiguille des sismographes et puise son inspiration dans l’univers industriel et ses usines vaporeuses, cathédrales du monde moderne. Brisant les chaînes de production, l’atmosphère sonore et sensorielle prend racine entre le grondement de la tôle et les étincelles du poste à souder, là où cohabitent l’homme et les machines. Il parait que le rock est mort le jour où il a été mis dans un musée, les No Money Kids le ressuscitent à l’électro-choc dans leur Factory, véritable western post-industriel.
Le nouvel album de No Money Kids nous plonge dans l’univers fantasmagorique de l’usine. Ce poumon de notre économie, moderne, imposant, solide, poussiéreux, sans âme mais tellement vivant. Comme une ode aux heures ouvrières et une inquiétude pour nos sociétés post-industrielles, « Factory » explore cet univers à la fois onirique et inquiétant, où se mêle production et aliénation, modernité et archaïsme, hommes et machines, rêves et cauchemars.
Réverbe grandiloquente, guitares rugissantes, basses écrasantes, la production de l’album mènera le duo jusqu’à apporter enregistreurs et micro-contacts in-situ, au plus près des ronronnements mécaniques et des vibrations métalliques, offrant un voyage entre cris de révolte et murmures de mélancolie.
[Source : communiqué de presse]
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